DE L’AIDE POUR LES FAMILLES | LA VIE DE COUPLE
Comment arrêter de se faire la tête
LE DÉFI
Comment deux personnes qui ont fait vœu de s’aimer peuvent-
POURQUOI C’EST COMPLIQUÉ
Vengeance. Certains recourent au silence comme instrument de vengeance. Imaginons : un mari fait des projets pour le week-end sans consulter sa femme. Quand elle l’apprend, elle se met en colère. Elle lui reproche de ne pas tenir compte d’elle. Lui l’accuse d’être hyper-susceptible. Elle part en furie et s’enferme dans le silence. Son message est clair : « Tu m’as fait du mal. Eh bien, à mon tour maintenant ! »
Manipulation. D’autres recourent au silence pour obtenir ce qu’ils veulent. Imaginons : un mari et sa femme préparent un voyage. La femme voudrait emmener ses parents. Le mari n’est pas d’accord : « C’est avec toi que je me suis marié, pas avec tes parents ! » Puis, il s’enferme dans le silence et évite sa femme dans l’espoir qu’elle finisse par renoncer.
Certes, quand le ton monte, s’accorder un « temps mort » peut permettre que la tension retombe. Dans ce cas-
CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE
Reconnaissez la bouderie pour ce qu’elle est : une tactique qui, au mieux, ne marche qu’à court terme. Vous parviendrez peut-être à calmer votre soif de vengeance ou à forcer votre conjoint à accéder à vos souhaits. Mais voulez-
Usez de discernement. La Bible précise que l’amour « ne s’irrite pas » (1 Corinthiens 13:4, 5). Si donc, sous le coup de l’émotion, votre conjoint vous dit « tu ne m’écoutes jamais » ou « tu es toujours en retard », ne réagissez pas trop vivement. Essayez plutôt de discerner le fond de sa pensée. Par exemple, « tu ne m’écoutes jamais » peut signifier en réalité « j’ai le sentiment que mon point de vue ne compte pas pour toi ». (Principe biblique : Proverbes 14:29.)
Voyez en votre conjoint un coéquipier et non un adversaire.
Parlez sur un ton plus doux. Une dispute qui se prolonge a tendance à empirer. Mais vous pouvez renverser la vapeur. Comment ? Le livre Battez-
Pensez « nous » plutôt que « je ». « Que chacun continue à chercher, non pas son propre avantage, mais celui de l’autre », lit-
Se faire la tête est contraire à cette recommandation biblique : « Que chacun de vous, pour sa part, aime ainsi sa femme comme lui-